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I. L'école ionienne

II. L'école d'Athènes

L'école d'Alexandrie

IV. La fin de l'Antiquité

A partir de 350 avant JC,  c’est à Alexandrie que se déroulera le centre des activités astronomiques. L’école d’Alexandrie, plus astronome que philosophe, contrairement à ses prédécesseurs, est remarquable notamment pour la qualité de ses observations.

Le premier grand astronome de l’école d’Alexandrie est Aristarque de Samos. 17 siècles en avance sur ses contemporains, il est le précurseur de Copernic : reprenant l’idée d’Héraclide, il affirme que la Terre,  non seulement tourne sur elle-même, mais décrit également une orbite circulaire autour du Soleil. Mais son intuition extraordinaire n’aura guère de retentissement et c’est la théorie des épicycles qui marquera l’école d’Alexandrie.

Après 5 siècles de nouvelles observations, alors qu’Alexandrie rayonne d’une activité intellectuelle intense, Claude Ptolémée, dont on peut situer la période d’activité de 127 à 150, publie sa Grande syntaxe mathématique, qui nous est parvenu par les Arabes sous le nom d’Almageste. Sa théorie des planètes, bien que parfois légèrement retouchée, restera à la base de toutes les tables du Moyen-Âge. Jusqu’à la fin du XVIe siècle, ses modèles des mouvements planétaires seront unanimement acceptés.

La cosmologie de Ptolémée est aristotélicienne, mais il apporte à sa justification des arguments supplémentaires, fondés sur l’observation astronomique, en particulier pour la sphéricité du ciel et de la Terre. Quand au fait que la Terre est au centre du ciel, Ptolémée le démontre par l’absurde, en expliquant que si sa position était autre, il en découlerait des phénomènes que nous n’observons pas. Bien que l’on sache très peu de choses sur la vie de Ptolémée, son œuvre immense atteste de son existence. On a aujourd’hui une idée très négative et caricaturale de l’œuvre de Ptolémée. Il n’en reste dans les mémoires que la notion de système astronomique géocentrique mais les travaux sur l’astronomie n’en étaient qu’une part. Ptolémée avait recueilli une sorte d’encyclopédie des connaissances de son époque. L’Almageste, sans cesse recopiée au cours des siècles, et enrichie, a été transmise à travers tout le bassin méditerranéen et constituait une référence pour le Moyen-Âge occidental.

On doit également à l’école d’Alexandrie le premier catalogue des étoiles, la découverte de la précession des équinoxes (Hipparque), mais également les premières mesures de dimensions et de distances des astres (Ératosthène pour la longueur du méridien, Aristarque pour la mesure du diamètre de la Lune etc.).

I. L'école ionienne

II. L'école d'Athènes

III. L'école d'Alexandrie

IV. La fin de l'Antiquité

Aristarque de Samos